A Propos de Nous

La tradition agricole de la Petite Ferme des Prés de Garnes se perd dans la nuit des temps. Au moyen-âge elle était la Ferme du Château de la Cour Senlisse.
 
Comme toutes les Petites Fermes en fond de vallée dans cette partie du Hurepoix, elle avait un fonctionnement très particulier.
 
C’était un souaton. Souatonner dans la langue du Centre Ouest (Orléanais, Pays Chartrain, Touraine), cela veut dire partager. C’était donc une ferme à partage. Le Seigneur met à disposition la terre et les bâtiments en échange de services, et les habitants du hameau coopèrent pour faire vivre la Ferme.
 
A ce titre en particulier, la Petite Ferme des Prés de Garnes possède toujours le four à pain du hameau. Là encore, le résultat partagé sous forme de belles miches de pains était le résultat d’un travail en collaboration entre les villageois
 
En 2018, en rouvrant la Petite Ferme longtemps tombée dans l’oubli de son histoire, notre projet de Permaculture vise précisément à faire revivre ces valeurs.

Solide dans ses racines profondes, la Petite Ferme ne se destine pas à simplement mettre en conserve l’image d’un passé regretté… elle demande à agir dans le présent, avec la collaboration des habitants du lieu, pour remplir son rôle de nourricière.

• Produire local et diffuser en circuits courts : fruits, légumes, miel, …
• Démontrer l’efficience et les vertus des pratiques respectueuses du Vivant.
• S’associer à d’autres Fermes dans notre belle région, mais par-delà, dans toute l’Europe. C’est à cette dimension là qu’est l’enjeu.
• Proposer des activités et des services aux habitants de la vallée.…

 
C’est aussi le partage des idées et des savoir-faire : vous êtes les bienvenus pour développer TerresdeGarnes avec nous.
 

Au XXIème siècle, la nécessité de retrouver une alimentation plus saine, plus respectueuse de la terre et inscrite dans un modèle durable, cette nécessité est plus que forte.
Le modèle permaculturel est réellement une voie d’avenir pour toute l’humanité, tant sur le plan de la lutte contre la faim, contre la malbouffe, contre la destruction des sols, mais aussi une démarche sociale capable de réhumaniser nos habitats, voire de les ré-enchanter…
Parmi les premiers animaux auxiliaires du projet, les abeilles sont de la partie, avec une dizaine de ruches pour commencer !
Comme il faut bien prendre conscience que dans beaucoup de lieux, la terre et plus globalement les écosystèmes sont en très piteux état, il est légitime de raisonner également en termes de remise en état, de réparation, qui parfois frôle la résurrection.

C’est dans ce cadre que notre projet est non seulement permaculturel, mais fait aussi appel à la biodynamie.

Ces deux aspects commencent par une minutieuse observation du vivant et de son milieu, mais requiert également d’explorer toute la richesse de la communication possible avec les végétaux.